08-10-2008
Dans mon dernier "post" , je parlais de la "chute des bourses" et j'en venais à regretter que les peintres ne soient pas plus engagés dans leurs peintures en regard de l'actualité. Je n'avais pas trouvé alors d'oeuvres semblant assez critiques à mon goût.
Mea culpa, je ne devais surement pas chercher comme il faut car des peintures engagées il y en a.
Il suffit de regarder par exemple certaines oeuvres de George Tooker pour voir que le propos en est grinçant.....
Le peintre allemand Robert Koehler avec son tableau la grève était lui carrément dans le reportage social...
Sinon je continue sur l'actualité des bourses qui à force de chuter provoque un krach
Pas la peine de jouer les Cassandre, la crise est déjà là. C'est la merde à tous les niveaux de notre système économique et social. Et j'imagine qu'on s'y enfoncera encore jusqu'au cou ...voire plus...
Mais si je devais vraiment jouer les oiseaux de mauvaises augures, je dirais que la guerre serait la suite logique pour relancer le business mondial.
Cela s'est déjà vérifié par le passé.
Mais je ne suis pas expert en prédiction, je ne suis pas économiste.
Robert Koehler - The Strike
La situation actuelle me fait me poser plusieurs questions que je note en vrac pour avoir le temps d'y réfléchir quand je les aurais oubliées
Blake Flynn - Swept Away
D'abord, pourquoi cette crise provoque-t-elle tant d'émois quand elle ne devrait être perçue que comme la consécration des valeurs appliquées du capitalisme ?
Car si j'ai bien compris depuis que je suis tout petit, le capitalisme, c'est la loi de la jungle, la loi du plus fort, la loi de "je contourne la loi pour gagner plus", la dérèglementation à tout crin, le gagner plus pour gagner plus, le pousse toi d'la que j'm'y mette...le tar ta gueule à la récré plutôt que la mise en commun des ressources pour vivre mieux.
Après la crise, verra-t-on des puissants encore plus puissants qui continuerons à expliquer que le but de la vie c'est d'amasser le plus de blé possible même si ce blé ne doit jamais être mangé même si ce blé doit pourrir sur pied et la main sur le coeur nous certifier que la morale est respectée ?
Sûrement.
George Tooker - Government Bureau
Autre question naïve :
D'où sortent tous ces milliards que les états, les banques centrales annoncent débloquer à tour de bras et qui sont censés sauver le sytème quand ces mêmes états, les plus riches, ne sont pas foutus depuis longtemps de résoudre le problème de la faim, de la misère dans le monde pour des raisons de budget ?
Est ce que proposer de sauver le capitalisme vacillant par l'intervention de l'Etat n'incitera pas ce système économique à spéculer sur tout cet argent qu'on lui promet pour l'excuser d'avoir merdé et lui permettre de continuer ?